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Tripoli Liban - Potentiel touristique et artisanal

 

 
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Faire revivre Tripoli avec son potentiel touristique et artisanal

"Tripoli, ville morte", c'était le titre prévu pour cet article. Mais, plusieurs facteurs nous ont incités à y renoncer. La plupart des responsables de la ville rencontrés, ont trouvé ce titre un peu dur quoique dans leur for intérieur peut-être, ils étaient d'accord sur ses implications. Les entrevues ont démontré que ces responsables ne sombraient pas, autant qu'on pouvait le penser, dans un sommeil profond. Certains œuvraient dans l'intérêt de la cité sans, toutefois, révéler leurs plans.

Tripoli, capitale du Liban-Nord est la seconde ville du Liban située à 85 km au nord de Beyrouth. Elle a une superficie de 27 km2 et compte prés de 350.000 habitants.

VALEURS HISTORIQUES

Tripoli est bâtie sur l'emplacement d'une importante cité phénicienne qui joua un grand rôle au IVème siècle avant Jésus-Christ. Après les dominations romaine et byzantine, elle fut prise par les Arabes au VIIème siècle et connut une période florissante. Capitale du comte franc de Tripoli à l'époque des croisades, son port prit une grande importance commerciale. Elle subit, ensuite, la domination des Mamelouks d'Egypte; puis, des Ottomans.

Au XIXème siècle, son port redevint l'un des plus prospères de ce que l'on appelait les "Echelles du Levant" et fut tout naturellement choisi comme escale par la compagnie des Messageries Maritimes. A toute époque, Tripoli était plus importante que toutes les autres villes de la région. Au début du XXème siècle, un historien contemporain, Nicolas Ziadeh a estimé à 20.000 habitants sa population, alors que celle de Beyrouth n'excédait pas les 10.000.

SES RICHESSES

Tripoli est, sans doute, la plus importante cité du Liban. Alors que Beyrouth a perdu une bonne partie (sinon l'intégralité) de son tissu urbain traditionnel, Tripoli a conservé, à l'instar d'Alep ou de Damas, sa "médina", avec ses souks, ses hammams et ses mosquées. Pourtant, le visiteur qui arrive de Beyrouth, découvre une ville moderne et occidentalisée qui s'est développée, au cours de la seconde moitié du XXème siècle, vers la mer. De la sorte, Tripoli-ville et Marine se sont rejointes pour former une même entité. Ce développement organisé qui a fait d'elle une cité moderne, doit beaucoup à l'installation, au nord de la ville, des raffineries de l'Irak Petroleum Company (désaffectées depuis plus de 30 ans) qui traitaient le pétrole drainé vers la côte par le pipe-line de l'Irak.

De là dépend, pour une grande part, le trafic de son port, dont l'importance, raconte le président du Port de Tripoli, Béchara Karam, égalait en 1939, celle du port de Beyrouth et, pour le transit, la dépassait même. Le trafic des cargaisons embarquées au port tripolitain est passé de 325.000 tonnes en 1965 à 646.000 en 1970 et à 1.300.000 tonnes en 1978. Cette augmentation est due aux exportations de ciment. L'importance du port s'est accrue, aussi, suite au trafic croissant des matières premières destinées à l'industrie, notamment le bois, le fer et la fonte. Cette croissance a été, toutefois, touchée par L'amélioration des ports de Lattaquié et de Banias en Syrie, par la restriction des échanges et les régulations de douane avec ce pays. Des hangars et d'autres équipements qui devaient faciliter les opérations portuaires sont ainsi restés, en grande partie, non utilisés. Et c'est la destruction du port de Beyrouth pendant la guerre (1975-1979), qui a permis au port de Tripoli de connaître une activité exceptionnelle.

PROSPERITE REMARQUABLE

Cette prospérité remarquable, Tripoli la doit, aussi, à l'activité de son industrie (principalement de bois, savonnerie, sucrerie, tannerie, textile, chaussures, raffineries d'huile, raffinerie de pétrole, …), comme à la fertilité de son territoire (cannes à sucre, oliviers, citronniers, orangers, palmiers, …). Les récoltes de fruits sur les côtes et la production de l'huile d'olive sur les plateaux sont toujours restées importantes; huileries, savonneries, confiseries, eau de fleur d'oranger demeurent des spécialités tripolitaines, au même titre que les chantiers navals et les salines dont les moulins à vent qui parsèment le littoral au Sud relèvent d'une tradition régionale.

D'autres activités industrielles se sont également développées. Trois centrales hydroélectriques fonctionnent sur le fleuve Abou-Ali en amont de la ville.

En plein boom économique des années 1960, Rachid Karamé se lança dans un pari courageux. Il entreprit la construction de la Foire internationale, un immense complexe en bordure des nouveaux quartiers, dans lequel se regroupent un parc des expositions, des salles de congrès et de concerts et diverses attractions ultramodernes. Et le nom de l'architecte à qui le projet est confié suffit à lui seul pour mesurer les ambitions: Oscar Niemeyer, devenu mondialement célèbre pour la conception de Brasilia.

Au grand malheur de tous, la guerre du Liban éclaté en 1975, alors que le chantier est en voie d'achèvement. Le site restera à l'abandon durant deux décennies avant d'être repris en main. La foire de Tripoli a fini par voir le jour, mais les manifestations qu'elle accueille sont bien modestes… La métropole a maintenu des liens étroits économiques et humains avec les autres régions environnantes: Akkar, Koura, Zghorta, Denniyeh, Chekka, etc… leur offrant une diversité de services, de moyens de connaissance, d'éducation et de culture: universités, écoles, hôpitaux, salles de ciné…

TRIPOLI N'EST PLUS LA MEME!

Il y a plus de 50 ans, la ville a changé de look. Le stade olympique n'a été utilisé qu'une fois et encore; l'aéroport de Kléyate n'a jamais pu être terminé; la raffinerie a besoin d'être réhabilitée, les îlots à la Marine sont délaissés, le terrain de golf à Bedaoui (IPC) relégué aux oubliettes, les monuments historiques négligés…

Les questions que l'on se pose maintenant: quoi faire à Tripoli? Pourquoi la ville est-elle si passive et agonisante? Pourquoi manque-t-elle de tant d'ambition n'ayant pas souffert autant que d'autres villes libanaises pendant la guerre civile? Comment expliquer cette négligence des charmes dont la nature l'avait dotée? Ces questions tourmentent aussi bien les Tripolitains que les Beyrouthins et tous les Libanais. La ville revêt, désormais, auprès d'eux un cachet négatif! Certains Tripolitains sont d'accord sur ce point, alors que d'autres veulent être plus optimistes ou bien essaient d'en tempérer l'image.

LES BONS ELEMENTS ONT QUITTE…

Les causes sont diverses et nombreuses. Sans aucun doute, comme le dit Rachid Jamali, président de la municipalité, "Tripoli se plaint de nombreux problèmes, plus grands comparés à ceux des autres régions du Liban. Elle a perdu son rôle d'avant-guerre entre 1943 et 1975. Avec les événements, elle s'est isolée du pays et de tous les marchés qu'elle desservait. Tripoli a le niveau de vie le plus bas après la Bekaa et le Sud. Dans les quartiers défavorises, les enfants quittent l'école à un jeune âge et le chômage ne correspond pas au potentiel de la ville".

Le général Samir Chaarani, ex-président de la municipalité, actuellement président de l'Association tripolitaine pour le Tourisme, va plus loin en mentionnant le rapport des organisations internationales qui qualifient Tripoli comme "la ville la plus pauvre du Liban". L'économie passe en tète de liste. Mounzer Chaarani, président de la Foire Rachid Karamé, a bien décrit le Tripolitain: "Un être qui manque le dynamisme, de sens de l'aventure, de courage, d'ambition et de savoir-faire; le sens de l'initiative lui manque. Il aime uniquement encaisser, avoir tout sur un plateau d'argent sans aucun effort ou risque. C'est malheureux à dire, mais les bons éléments ont quitté".

Et de continuer: "Si les politiciens qui distribuaient de gros montants pour les élections, les investissaient dans un grand projet de développement, ils diminueraient le chômage."

"Les Tripolitains n'excellent que dans l'immobilier, fait remarquer Ahmad Mokbel Malak, expert économique. L'investissement facile et rapide, est ce qui compte pour eux. La ville a besoin de marketing et d'esprit créatif. Ce qui n'est pas leur fort… Elle a besoin d'un nouveau souffle, celui des jeunes qui ne sont plus la malheureusement; de sentir que ses enfants s'intéressent à elle plutôt qu'à des régions évoluées… Elle a besoin d'apprendre pour ce qui est du secteur des services. Au lieu de tout cela, on retrouve la négligence et la crainte du progrès". Rien n'a été fait depuis bien longtemps pour sauver Tripoli de ce gouffre dans lequel elle s'enlise. Hassan Monla, ex-président de la Chambre d'Agriculture, d'Industrie et de Commerce a bien vécu la situation et continue malgré cela à militer. Mais au moins, s'il y avait quelqu'un pour partager cette lutte. Evidemment, la bonne intention est toujours là mais quand il s'agit de passer au concret, c'est le vide. La ville avec sa municipalité, la Chambre, les syndicats, les organismes civils et, aussi, le gouvernement n'ont pas assumé leur responsabilité. Tous les présidents de la municipalité répéteront la même chose: le budget octroyé par l'Etat est insuffisant. Les capacités de la municipalité sont, donc, limitées sans les aides offertes par la communauté locale! "L'Etat ne prend pas en considération la situation sociale et économique. Les décisions de la municipalité se soumettent à l'approbation du pouvoir central et souvent l'échange se passe d'une façon bureaucratique. La municipalité a des problèmes pour ratifier les résolutions qu'elle souhaite réaliser. Elle manque d'une politique de développement saine. C'est malheureux à dire, mais la centralisation n'accorde pas aux municipalités l'importance nécessaire. Je dirais même qu'elle nous a assommés", souligne Rachid Jamali.

Le juge Walid Ghamra loue la décentralisation. "Encore faut-il que la mentalité locale accepte ce changement. Les leaders ne veulent que des gens soumis. Pensons plus aux facilités et à l'activation qu'elle peut apporter. Une réforme au niveau mental. L'excès de conservatisme retarde l'épanouissement de la ville".
Cependant, on ne peut que louer les efforts des municipalités: bonne infrastructure, plus de vert, des statues symboliques, restauration à petite dose de la vieille ville, etc.

CONSERVATRICE MAIS NON EXTREMISTE

Mounzer Chaarani lie le facteur économique au facteur religieux. Il part pour cela du mot de Platon: rassasie-toi, puis philosophe. "La récession économiques conduit à l'extrémisme religieux qui pourrait être rentable pour certains. Mais cette idée qu'on a de Tripoli est plutôt déformée". Peut-être n'a-t-il pas tort!

Eh bien oui, comme l'a dit le député Mosbah Ahdab, "la stratégie pour cette ville a été de mettre en valeur divers groupements. Tripoli a toujours été conservatrice mais non extrémiste et les sunnites ont bien montré leur envie d'ouverture dans les élections". En attendant, avec cette publicité, l'image de Tripoli est défigurée aux yeux des Libanais et des étrangers. "Ce qui cause la peur des visiteurs", ajoute Hassan Monla.

Walid Ghamra n'omet dans cette liste un détail qui peut paraître insignifiant, mais qui ne l'est pas en fait. "L'ouverture des Tripolitains et la facilité des déplacements. Ce qui les sert des fois mais pas toujours. Cela leur fait oublier un peu le sentiment d'appartenance et leur ville s'en ressent".

Mais que pensent nos politiciens de tout cela? Se complaisent-ils dans cette ambiance ou patauge leur ville? Aux dernières élections, presque tous les députés de Tripoli élus formaient une même liste d'un même courant à la différence des scrutins précédents. Ce qui devait donner aux Tripolitains de l'espoir. Face a l'union et à l'homogénéité, a quoi pouvait-on s'attendre, sinon à la réalisation de beaux rêves promis par les candidats? Leur bilan? Toute personne interrogée ne trouvait rien à dire, du moins dans l'immédiat. Faut-il trop se casser la tête pour avoir réponse à telle question?

Le général Sami Minkara, ex-président de la municipalité, a donné l'image suivante des représentants actuels: "Des bouts de tissus colles les uns aux autres. Une fois les élections passées, chacun a récupéré son clan. Tous les responsables nommés ont été plus efficaces que les élus". Pour une fois, soyons honnêtes. Disons les choses telles qu'elles sont. Le jeu de nos représentants est clair à présent. C'est l'intérêt individuel qui compte. Tant qu'ils ne tirent pas profit d'un projet ou de toute initiative pour le Nord, ils mettent les bâtons dans les roues pour que le dossier présenté n'ait jamais le feu vert.

Alain Joseph, jeune architecte, est de ceux qui ont œuvré pour redynamiser la ville. Il a travaillé sur divers projets pour Tripoli dans divers secteurs: l'île des Lapins, le Parking Jamal Abdel-Nasser, le parc Al Minchieh, le Parcmètre de Tripoli; l'hôtel Quality Inn; le Disneyland pour la Foire de Rachid Karamé; etc. "Les politiciens de Tripoli, dit-il, suivent encore la politique du XIXème siècle, les mentalités étant un peu retro. Il leur faut unifier leurs idées. Pas d'esprit de continuité et cela ira quand ils comprendront l'intérêt économiques. C'est la politique du clientélisme qui règne. Comme cela, on ne peut penser à l'intérêt de la ville. Pour certains politiciens, la centralisation est à Beyrouth et le reste, ce qui empêche une décentralisation. Le Liban à même des problèmes pour répondre aux opportunités qui peuvent lui être offertes de l'étranger. Personne n'a confiance dans la parole des politiciens libanais qui sont incapables de leur offrir une garantie. Cela s'arrête souvent aux études qui ont coûté une fortune".

Bien avant lui, dans les années 60, Georges Doumani et Henry Eddé étaient chargés d'élaborer un plan directeur de Tripoli. C'était à la demande du Conseil d'Urbanisme de l'Etat. Comme on peut l'imaginer, tout est tombé à l'eau, car ils n'étaient pas d'accord sur les principes adoptés. Des contraintes pour les propriétaires fonciers qui veulent un plan susceptible de revaloriser leurs terrains.

QUE FAIRE?

A ce moment-là, on baisse les bras et on se dit que cette ville qui s'étendait de Syrie à Jounieh, est un cas désespéré. Il n'y a plus rien à attendre; c'est une ville morte! Les Tripolitains ne font rien. On est vexé d'entendre Hassan Monla décrire l'admiration qu'ont les Européens et les Américains pour notre ville. Mais, à ses dires, tant qu'on a tous ces potentiels, notre ville ne peut pas mourir. Il est encore temps de la sortir du coma. Un changement dans la politique de l'Etat, pour donner à chaque région une part de ce qu'elle lui doit plutôt que de centraliser tout dans la capitale est nécessaire.

Finalement, on finit par croire que c'est l'objectif du gouvernement de privilégier Beyrouth aux dépens de Tripoli et même à toutes les régions du Liban.

"L'aide qu'on réclame, précise le général Sami Minkara, ne nécessite pas toujours des investissements. Pourquoi ne pas penser affecter l'aéroport de Kleyate aux passagers et au fret? Pourquoi ne pas exploiter la foire de Rachid Karamé plutôt que d'organiser toutes les activités au Biel?... "

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les Tripolitains, raconte Abdallah Ghandour, président de la Chambre d'Agriculture, d'Industrie et de Commerce de Tripoli, ne sont pas réticents à toute initiative positive qui va dans l'intérêt de leur ville. Ils enragent contre cette injustice sociale dont ils sont victimes. C'est grâce à leur prise de conscience que la ville a pu transcender l'état dans lequel elle était après cette guerre et la négligence qu'elle ressent de son pays. Les séquelles sont encore évidentes légèrement à l'intérieur et beaucoup plus à l'extérieur.

"Toutefois, ils ne peuvent investir s'il n'y a pas de demande. Tripoli a besoin d'être encouragée. On sent un effort timide de la part de la Chambre. Je cite: l'Incubator (Business development center), Asail (projet pour appuyer les industries alimentaires), le Cedar + (les nouvelles techniques pour l'après-récolte des légumes et fruits), data base bank, etc.

Misbah Ahdab est pratique dans ce qu'il suggère: "Il s'agit de nettoyer Tripoli sans faire de très grands projets style Solidere. Dégager le centre de Tripoli qui est sublime; transférer deux terrains, chacun à un cote de la ville, toutes les stations de taxi et de bus vers le Nord et Beyrouth; garder a Tell, uniquement, les taxis pour l'intérieur de Tripoli. Ensuite, réaménager les façades de nos vestiges, les illuminer et planter des arbres d'une façon correcte et transformer le centre en zone piétonne. Cela pourrait attirer beaucoup de visiteurs. Tout un travail à entreprendre pour regagner la confiance. C'est un défi, car toute une structure ne veut pas que cette ville ressurgisse sur la carte du Liban. Il ne faut pas oublier les zones populaires qui donnent l'impression que la guerre s'est arrêtée hier. Ils ont besoin d'une petite infrastructure sans oublier le travail qu'il y a à faire pour ces petits immeubles".

Selon Jalal Abs, membre du Conseil municipal, il ne peut y avoir de projets productifs sans une attraction touristique. "Tous ces projets proposés actuellement pour le développement de notre cité, observe-t-il, n'y peuvent rien, parce qu'ils sont éparpillés. Ce sont essentiellement les projets touristiques qui sont à l’ origine de la vivacité d'une ville et de la réussite de ses autres activités… Les objectifs à eux seuls ne peuvent pas constituer le point de départ sans aucun plan directeur… L'ancienne ville demeure la dernière carte pour sauver Tripoli… Le principal est que le citoyen soit conscient du rôle qu'il a à jouer dans le cadre d'une amélioration de sa vie et de son milieu social".

Samir Chaarani, lui, a pensé à l'essentiel: le cachet ou ce qu'on peut appeler l'identité de la ville. Et il a raison, car il ne peut y avoir de réussite s'il n'y a pas une détermination quant à l'avenir et au sort de Tripoli. "A mon avis, elle ne pourra être que culturo-touristique".

Ahmad Mokbel Malak va dans le même sens que M. Chaarani:"La ville ne peut concurrencer sur un plan industriel ou agriculturel les pays voisins. Elle n'a qu’à se concentrer sur son potentiel artisanal et touristique. Ceci n'exige guère une stabilité politique ou sécuritaire. Tout revient à la bonne volonté des Tripolitains et des associations autochtones. Une prise de conscience et une campagne d'éducation et d'orientation s'imposent. A long terme, le résultat se fera sentir".

Angela Sarraf – La Revue du Liban – Mai 2007
Mon Oct 25, 2010 8:52 am View user's profile Send private message Send e-mail Visit poster's website
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