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Miracle au Liban - Chrétiens - Une rose parmi les épines

 

 
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Miracle au Liban - Chrétiens - Une rose parmi les épines
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Le miracle - Une rose parmi les épines

Nous sommes nombreux à nous émerveiller, certains jours, de faits passant l'entendement qui nous touchent et nous retournent. Le monde est peuplé de signes. Ce sont les hasards « heureux », coïncidences étonnantes, petites providences qui émaillent notre quotidien. L'univers nous parle, et nous en décodons les « signes » selon nos préoccupations, l'humeur du moment et l'attention que nous accordons aux choses.

On en parle parfois comme de « miracles » ? C'est vrai peut-être au sens figuré, mais au sens propre, les lois qui gouvernent l'univers ne le permettent pas toujours. Il se trouvera régulièrement un agnostique pour nous rappeler que deux et deux font quatre et nous dire que plusieurs séries causales peuvent se croiser, par accident, et produire l'effet que nous attribuons à Dieu. Et il aura en partie raison. Les progrès de la science ont « désenchanté » le monde, et le dieu de l'orage est désormais connu pour ce qu'il est: un phénomène électrique et thermodynamique, accompagné de cumulonimbus menaçants.

Un événement signifiant
Heureusement - j'allais dire « par chance », mais ce serait expliquer le mystère par le mystère -, il y aura toujours assez d'inconnu dans le monde pour nous émerveiller. Et heureusement aussi, le véritable miracle existe. A côté de son sens figuré, le terme a un sens propre que lui confère la foi religieuse.

Le véritable miracle est comme une rose parmi les épines, les buissons et les chardons. Il est extraordinaire de beauté, de vie et de signification. Pour les pères de l'Eglise, le mystère de l'Incarnation du Christ, que nous fêtons dans quelques semaines à Noel, est une chose miraculeuse. C'est même, selon saint Thomas d'Aquin, « le miracle des miracles », quelque chose qui passe véritablement l'entendement et les lois ordinaires.

De ce mystère originel découlent bien d'autres. De fait, le miraculeux, ou le surnaturel, qui est « l'ordinaire de Dieu », est moins rare qu'on le pense, tout en restant difficile à cerner. De ce miraculeux, le plus fréquent - et pour beaucoup le plus désirable -, est la guérison, qui occupe une grande place dans l'histoire de l'Eglise catholique, puisque cette dernière fonde sur elle, à côté de l'héroïcité de leurs vertus, la proclamation de la sainteté de certains de ses membres. Or il suffit d'interroger des personnes autour de soi, pour en recueillir des exemples. Faisons donc un tout petit tour de certaines guérisons bien de chez nous.

Elle perd connaissance au volant…
L'exceptionnelle réputation de thaumaturge de saint Charbel n'est plus à faire. Elle a rempli le Liban et le monde, et l'histoire de May Moufarrij ne la démentira pas. May roulait sur une route du Metn, le 5 juillet 2001. Mère de deux enfants, elle rentrait de l'hôpital ou elle venait de se faire examiner pour hypertension. Elle perd connaissance au volant de son véhicule et percute un mur. Grâce à l'airbag, elle s'en tire avec seulement une côte fracturée. Deux ou trois jours plus tard, à la prière de sa mère, elle accepte de poser une photo de saint Charbel à l'endroit de la fracture, puis de se rendre au couvent d'Annaya pour demander sa guérison. Sur place, elle assiste à la messe, prie, fait une neuvaine séance tenante, se rend sur la tombe du saint, avant de gagner l'ermitage ou elle se recueille à nouveau longuement. En sortant, elle est envahie par une irrésistible envie de dormir. Elle s'étend sans plus attendre sur un rocher, dans le bois qui entoure l'ermitage, surveillée par son mari et sa mère. Vingt minutes plus tard, elle se réveille. Curieusement, elle redescend vers sa voiture comme si de rien n'était, alors que chaque mouvement brusque, auparavant, lui causait d'insupportables élancements. Le soir, elle se rend à l'évidence: elle est guérie. Deux jours plus tard, par précaution, elle se rend à l'hôpital et prend une nouvelle radio. Plus la moindre trace de la fracture. Tant et si bien que les infirmiers croient a un canular.
Ce détail n'est pas sans importance. Il prouve que nous n'avons pas à faire à un processus d'accélération de la guérison, sous l'effet de quelque autosuggestion, mais de ce qu'il faut considérer comme un miracle, un phénomène inexplicable dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques.

« Prends ce coton et avale-le! »
Atteinte d'un cancer, Sylvie F. (qui tient à garder l'anonymat) lutte pour survivre. Radiothérapie, chimiothérapie, chute des cheveux, rémission, récidive. Le parcours classique. Dans la vieille église du couvent d'Annaya, venue de Beyrouth avec son mari, Sylvie assiste à la messe et s'attarde un peu dans son action de grâce. L'église se vide. En sortant, petite tape sur l'épaule. Elle se retourne: c'est un vénérable moine, a la barbe blanche, qu'elle n'avait pas aperçu durant la messe. Il lui présente un coton: « Prends ce coton imbibé d'huile sainte et avale-le. » Elle saisit le coton et sort de l'église, perplexe. Encouragée par son mari, elle avale le coton, puis se dirige vers l'ermitage ou elle est autorisée à passer la nuit. Sur le chemin du retour, le lendemain, une chaleur presque insupportable enflamme son bras, celui-là même qui doit recevoir les prochaines transfusions. A l'hôpital où elle se présente quelques jours plus tard, elle exige d'abord un contrôle sanguin. Le résultat étonne tout le monde, à commencer par le médecin, qui la pressait de ne plus retarder la chimio. Plus trace de cancer. « Rémission diagnostique », dit ce dernier; « Rémission », affirment prudemment ses proches. C'était il y a 16 ans…

On le voit bien, la gravité du mal n'est pas en cause. C'est la foi de la personne qui obtient le miracle. Saint Charbel s'est penché sur le cancer, mais n'a pas dédaigné la fracture. La compassion de cet homme est incommensurable. S'il y a des bataillons au Ciel, nul doute qu'il y soit général. A ses côtés, il y aurait aussi de très valeureux officiers qui s'appelleraient Abouna Yaacoub, Rafka ou… Fathi Baladi.

Un jeune martyr, Fathi Baladi

La notoriété de ce très jeune candidat à la béatification fait son chemin parmi les fidèles. Le fils d'Abboud Baladi et de Nelly Medawar avait 19 ans quand il fut tué par balles, à Araya, alors qu'il se rendait chez l'un de ses camarades, dans des circonstances jamais éclaircies. Jeune étudiant en architecture à l'ALBA, la mort lui donna rendez-vous la nuit du Nouvel An de 1980. Il s'y était préparé, comme sa vie de foi et son journal en témoignèrent. Sa sainteté ne fit pas de doute pour ses proches, jusqu'au jour où des guérissons furent attribuées à son intercession, au point de susciter l'intérêt de l'Eglise grecque-catholique, à laquelle il appartenait.

L'une de ces guérissons, celle de Josephine Merhi, fut retenue par une commission pontificale, pour introduire sa cause de béatification. Le P. Daniel-Ange fut chargé de venir au Liban en recueillir le récit sous serment et rendre connaissance des documents médicaux qui l'étayent.

En 1983, Mme Merhi souffrait d'un très grave ulcère hémorragique et devait subir une opération risquée, de toute urgence, quand sa belle-sœur, revenue d'une messe célébrée au couvent du Saint-Sauveur, à Sarba, à l'intention du jeune martyr, lui donna un morceau du pain d'offrande (corban) distribué à la fin de l'office. Bien lui en prit. La nuit même, en rêve, Josephine Merhi vit un jeune homme tout en blanc, environné de lumière, de taille moyenne, portant la marque d'une cicatrice sous le sourcil droit, entrer dans sa chambre, s'approcher de son lit, mettre sa main sur son estomac et lui dire qu'elle était guérie et « pouvait se lever et servir les siens ».

On aurait pu conclure à une hallucination, définie comme « une perception intérieure qui ne résulte pas d'une perception actuelle », car Josephine Merhi ne savait rien de Fathi Baladi et encore moins de son apparence physique. Ce fut la cicatrice qui servit de signe de reconnaissance. Seuls les parents de Fathi en connaissaient l'existence. Le lendemain même de sa guérison miraculeuse, Josephine Merhi se préparait un taboulé fortement épicé et citronné, histoire de vérifier sa guérison. On la crut folle. Son médecin, le Dr Nagib Khoury, ordonna des examens. Les radios révélèrent un estomac en parfait état, sans trace d'ulcère, sans même la trace d'une cicatrice.

La guérison fut instantanée et durable, conditions exigées pour parler de miracle. Prés de 30 ans plus tard, l'estomac de fer qui lui fut accordé supporte vaillamment les seize pilules pour le diabète et l'hypertension que Josephine Merhi avale tous les jours.

Solidarité spirituelle

Beaucoup de guérisons miraculeuses, et c'est très biblique, surviennent dans un contexte de solidarité spirituelle avec le malade de la part de proches ou d'amis, et parfois à la seule prière d'autrui.

Les médecins et le personnel infirmier de l'hôpital Saint-Joseph de Dora ont été surpris par le rétablissement de l'architecte Youssef A. Sacre (73 ans), qui s'est relevé le 3 mai 2009 d'une arythmie cardiaque qui l'a plongé dans un coma de six jours, sans la moindre séquelle.

Tout ce dont Youssef Sacre lui-même se souvient, c'est d'un vertige qui l'a pris à son domicile de Rabieh, qui lui donna à peine le temps de s'affaler sur un sofa, deux mètres plus loin.

Certes, médicalement, un rétablissement est envisageable, assurent les cardiologues, si le patient n'a pas fait une embolie, mais les Sœurs de la Croix ne doutent pas que c'est l'intercession du saint fondateur de leur ordre qui lui valut cette grâce.

Au couvent de la Croix, les religieuses avaient explicitement demandé au Père Jacques la guérison de cet architecte qui avait supervisé la restauration de la chapelle du couvent, de la tombe du bienheureux et de sa maison natale à Ghazir.

L'espace manque pour citer d'autres grâces de guérison et de protection. Tel cet ouvrier maçon de Jounieh, Simon Farès (aujourd'hui au Canada), qui portait sur lui une photo d'Abouna Yaacoub qu'il avait trouvée un jour dans le sable qu'il tamisait, ce qui lui valut d'être protégé de la mort par électrocution, deux années plus tard, alors q'il était juché sur un poteau.

La science mise au défi

Dans un très beau livre paru en 1997, les miracles au défi de la science, un sociologue, Pierre Delooze, a analysé les quelque 1200 miracles répertoriés depuis le XVIIe siècle par l'Eglise catholique, dans le cadre des procédures d'authentification propres aux canonisations.

Et il constate une chose très simple, c'est qu'il est impossible de les refouler comme des produits purs et simples de la crédulité populaire. Pour cet auteur, l'honnêteté scientifique commande qu'on tienne compte des guérisons miraculeuses, et du miracle en général, même si grâce au progrès de la médecine, au développement des neurosciences et aux découvertes de la psychanalyse on explique mieux le processus de rétablissement de certaines maladies.

A tous ceux qui veulent réduire les guérisons miraculeuses à un phénomène psychosomatique, et pour que ces cas de guérison prennent tous leur force signifiante, il faut peut-être les associer aux autres phénomènes miraculeux connus dans l'Eglise: les résurrections, les incorruptions (maintien de l'intégrité organique, malgré la mort fonctionnelle), les protections miraculeuses des personnes, les multiplications de choses, les stigmates, les cas dits insolites, les miracles spirituels. Un bel exemple de « cas insolite » est la préservation de cultures du ravage des sauterelles par l'aspersion d'eau bénite, attestée à plusieurs reprises par les contemporains de saint Charbel.

Les cas de multiplication d'huile, de farine, de riz et d'autres produits alimentaires sont rarement pris en compte dans les procès de canonisation. Ils sont pourtant bien documentés. A Bourges (France), en 1845, les religieuses du Bon pasteur, à court de pain, font une neuvaine à Germaine Cousin, leur fondatrice. Tout se termine bien, la pâte se multiple dans la huche.

Pour la béatification de Mère Jeanne-Antide Thouret (des Sœurs de Besancon), il a été proposé, a titre de miracle, « les multiplications quotidiennes de pain, de lard, de cidre, de lait, de légumes, de froment, de monnaie et d'autres moyens de subsistance de ce genre, pendant six mois consécutifs, en 1870-1871, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, pendant la guerre franco-allemande, où il fallut accueillir des centaines de blessés et leurs infirmiers ».

Pour Pierre Delooze, « l'interrogation scientifique s'impose. Il est éthiquement inacceptable de se débarrasser des phénomènes gênants ».

Terminons sur les miracles spirituels, dont l'exemple le plus éclatant est la conversion au Christ, miracle invisible par excellence, puisqu'il se passe dans le cœur, mais dont les effets commencent en ce monde et ne connaissent pas de fin. Pour citer le livre-témoignage d'André Frossard: « … Or il se trouve que je sais, par extraordinaire, la vérité sur la plus discutée des causes et le plus ancien procès: Dieu existe. Je L'ai rencontré. »
Thu Jan 12, 2012 6:23 am View user's profile Send private message Send e-mail Visit poster's website
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